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Leleux Associated Brokers présente sa sélection de 20 actions pour 2024

Bruxelles, le 10 janvier 2024 – En ce début de nouvelle année, Leleux Associated Brokers présente ses perspectives et attentes macroéconomiques.
La géopolitique y fait l'objet d'une attention particulière, de même que plusieurs facteurs qui font que 2024 ne sera probablement pas une répétition de 2023.
La société de bourse a également sélectionné 20 titres qui offrent aux investisseurs des perspectives de croissance à long terme dans le contexte actuel.


Macroéconomie : 2023, les pessimistes ont eu tort

Fin 2022, Arnaud Delaunay, économiste en chef chez Leleux Associated Brokers, avait retenu le scénario macroéconomique qui mettait en avant « une légère amélioration de l’activité économique au cours des prochains mois, ainsi que d’une stabilisation ou un léger recul de l’inflation » comme étant le plus probable pour 2023. Ce scénario, qui s’est matérialisé, était à l’époque à contre-courant d’une partie importante du consensus.

Rétrospectivement, 2023 a été l’année où la récession attendue ne s’est pas produite et où le risque d’inflation s’est atténué plus rapidement que prévu.

En ce début 2024, le consensus indique que de plus en plus d’investisseurs s’attendent à un atterrissage en douceur de l’économie mondiale, voire à une accélération de la croissance.

« Les craintes que la hausse des prix ne se transforme en hyperinflation se sont apaisées, et la baisse de l'inflation donne des raisons de croire que le pic sur les taux d’intérêts directeurs est derrière nous et que les Banques centrales pourraient à nouveau abaisser les taux, si cela s'avère nécessaire. Néanmoins, le consensus me semble bien trop optimiste concernant la croissance économique, et sous-estime l’impact des tensions à l’international », explique Arnaud Delaunay.


2024 : le danger du risque d’extrapolation

Le scénario « Boucle d’or », c’est-à-dire la poursuite du ralentissement de l’inflation additionnée à une économie qui s’améliore, pourrait bien s’avérer être un leurre, selon l’économiste en chef.
En effet, le risque actuel pour les investisseurs serait d’extrapoler la situation macroéconomique de fin 2023 à toute celle de l’année 2024. Plusieurs raisons laissent à penser que la croissance économique sera beaucoup plus faible en 2024 :
1/ Plusieurs facteurs qui ont soutenu la croissance jusqu'à présent risquent de disparaître. Les consommateurs américains et européens ont consommé leur épargne accumulée pendant la pandémie. L'effet positif de la reprise des chaînes d'approvisionnement s'est estompé depuis, tout comme celui de la baisse des prix de l'énergie. Les gouvernements recommencent à s'intéresser à la santé de leurs budgets. Les récents événements géopolitiques font qu'il est peu probable que les prix des matières premières chutent brutalement.

2/ Le resserrement des conditions d’emprunt pèsera de plus en plus sur l’économie. Jusqu’à présent, l’effet restrictif des conditions de financement a été plutôt atténué, grâce aux entreprises et aux ménages (voire aux États) qui ont profité des taux d’intérêt très bas observés en 2020 et 2021 pour refinancer et allonger la durée de leurs dettes. Néanmoins, à mesure que les besoins de refinancement se feront sentir, les conditions plus strictes se répercuteront avec plus de force sur l’économie.

3/ Les indicateurs économiques tels que les PMI, les crédits bancaires, la production industrielle, ou encore la courbe des taux sont unanimes : ils pointent tous depuis un certain temps vers une récession.

4/ L’année 2024 sera très riche en élections (USA, Russie, Inde, élection parlementaire européenne, Taiwan, Mexique, Venezuela, Corée du Sud, Afrique du Sud, etc.). Près de 50% de la population mondiale sera concernée par une élection. Dans ce contexte, l’on ne peut exclure que l’incertitude politique à l’approche de certaines élections (comme aux États-Unis), pourraient peser quelque peu sur les dépenses d’investissement.

5/ Le risque géopolitique restera un facteur déterminant pour les investisseurs, comme l'a également souligné le président de la Fed lors d'un récent discours. Et le conflit entre l’Ukraine et la Russie est vraisemblablement le marqueur d’un nouveau cycle des tensions internationales.

6/ Enfin, concernant l’inflation, comme le souligne Arnaud Delaunay, « l’Histoire a toujours prouvé que les conflits internationaux sont par nature inflationnistes ; sans résolution du conflit en Ukraine et/ou de celui au Moyen-Orient, l’inflation ne peut durablement baisser ».
"Ces éléments suggèrent que 2024 sera une année bien différente de 2023. Alors que nous avions commencé 2023 avec un optimisme prudent sur la base de notre analyse, l’année 2024 sera bien plus complexe à analyser, et ce en grande partie en raison du contexte géopolitique", a précisé Arnaud Delaunay.


Défis et thèmes à surveiller en 2024

L'évolution du conflit armé qui perdure aux frontières de l'Europe et la réponse soutenue des dirigeants politiques - européens et autres - est d'une importance non négligeable.

Sur les marchés obligataires, les obligations d'État méritent d'être gardées à l'œil. Ces obligations ont récemment sous-performé les obligations d'entreprise. Jerome Powell a d’ailleurs averti le Congrès que le déficit budgétaire était « insoutenable » ; le réveil d'une prime de risque sur les obligations d'État n'est donc pas à exclure, et ce même en Europe.

Le secteur technologique américain pourrait commencer à sous performer en bourse et laisser sa place à d’autres secteurs. Si tel est le cas, les investisseurs devront rester vigilants à ce sujet.

En raison de l’hypothèse d'une croissance faible, les actions à dividendes élevés pourraient vraisemblablement tirer leur épingle du jeu. Et si tel est le cas, les investisseurs devront être plus exposés aux valeurs Value que Growth.


Des actifs de qualité, du potentiel de croissance de longue durée

Pour mémoire : Les analystes de Leleux Associated Brokers sélectionnent invariablement des actifs de qualité et choisissent des entreprises résolument établies qui peuvent continuer à fonctionner de manière rentable, quel que soit le climat économique. Ils accordent une attention particulière au potentiel de croissance à long terme, à la santé financière de l'entreprise (Investment Grade), à la diversification (géographique, produits/services et marchés), le tout à une valorisation adéquate.

Sur la base de ces critères, les analystes de Leleux Associated Brokers ont sélectionné, en ce début d'année, 20 titres offrant un potentiel de croissance à long terme. Cette sélection de 20 actions est gérée de manière active et peut changer sous l'influence de l’actualité macroéconomique.

En termes de répartition géographique, les États-Unis arrivent en tête (40% de la sélection), suivis par la France (20%), la Suisse (15%), puis la Belgique, les Pays-Bas (10% chacun) et enfin l'Allemagne (5%).

Divers secteurs (informatique, chimie, immobilier coté, pharmacie, etc.) ont été retenus. Comme lors des années précédentes, le secteur financier européen a été à nouveau exclu.

Les actions sélectionnées sont :
- Aedifica
- Air Liquide
- Allianz
- ASML
- Berkshire Hathaway
- Electronic Arts
- EssilorLuxottica
- GBL
- General Dynamics
- Halliburton
- Intercontinental Exchange Inc.
- LVMH
- Microsoft
- Nestlé
- Roche
- Schneider Electric
- Sika
- Shell
- Thermo Fisher Scientific
- Visa



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À propos de Leleux Associated Brokers

Leleux Associated Brokers est une société de bourse indépendante fondée en 1928. Depuis près de cent ans, nous offrons à nos clients des conseils et des solutions d’investissement sur mesure.

En tant qu’entreprise familiale proche de ses clients depuis le premier jour, nous continuons aujourd’hui à établir des relations à long terme, coulées dans une tradition de service personnalisé.

Nous attachons également une grande importance à la notion de qualité que nous déclinons tant en faveur de nos clients privés et institutionnels qu’en faveur de nos employés, ce qui nous fait grandir ensemble.

Leleux Associated Brokers offre différentes solutions et services d’investissement à sa clientèle privée tels que le Plan d’Investissement Périodique, le Conseil Ponctuel en Investissement, le Conseil Général en Investissement ou la Gestion de Portefeuille.

En savoir plus : www.leleux.be